Histoire d’os

On a tous envie de faire de vieux os, mais sait-on vraiment de quoi on parle ? Histoire de ne pas l’avoir dans l’os, voici 9 questions auxquelles nous avons répondu pour en savoir un peu plus sur notre squelette.

Si je te dis que t’es un tas d’os, tu me crois ?

Ne le prend pas mal, ce n’est que la vérité ! Tu n’es pas moins qu’un ensemble de 350 os à la naissance dont une partie d’entre eux vont se souder pour arriver au chiffre tout même conséquent de 206 os à l’âge adulte. Après les dents, les os sont les substances les plus dures du corps.

 

Quand on « tombe sur un os », on tombe sur quoi en fait ?

De l'eau,

Des fibres de collagène (protéines naturelles qui sert en quelque sorte d’armature au corps) 

Des sels minéraux : le calcium, le phosphore, et le magnésium prédominent,
bien que l'on trouve également du fer, du sodium, du potassium, du chlore, et du fluor en petites quantités. 

Des vaisseaux sanguins et des nerfs.

Morts... ou vifs les os ?

Tout ce qu’il y a de plus vif ! C’est vrai qu’ils sont, souvent, associés à une imagerie macabre : symbolique de mort, d’inconnu, de vide.

C’est pourtant très mal les connaître et les considérer, car ils sont en réalité des tissus extrêmement vivants et actifs. Indispensables pour nous « soutenir dans la vie », ils se modifient et s’activent continuellement.

Formés dans l’embryon dès 7 semaines à partir de cartilage tendre, Ils s’allongent peu à peu grâce à une « zone tampon » extensible de chaque côté des os qui s’appelle cartilage de croissance ou conjugaison. Leur croissance est contrôlée par l’hormone de croissance.

A l’adolescence, d’autres hormones, les hormones sexuelles, vont accélérer leur allongement.

Entre 17 et 21 ans, l’os décide enfin « stop » je m’arrête là ! Le cartilage de conjugaison va disparaître en fusionnant tout simplement avec le reste de l’os, et ta taille adulte, qu’elle te plaise ou non, est atteinte, arf !

Pourtant, chez l’adulte, l’activité des os continue : jusqu’à 10% de la masse osseuse est remplacée chaque année !

Les os ne cessent de se renouveler grâce à deux cellules qui ont des missions exactement contraires. Pour brouiller les esprits, celles-ci ont des noms similaires, à une voyelle près !

. Les vieux tissus sont enlevés, dissouts, par une cellule appelée ostéoClaste

. Les nouveaux tissus sont déposés par une cellule appelée ostéoBlaste.

 D’ailleurs si le sujet t’intéresse, regarde donc le chouette documentaire « Notre corps, ce réseau social », réalisé par Pierre-François Gaudry.

 

Mais pourquoi l’os a-t-il besoin de se densifier continuellement ?

Les os doivent répondre à 2 types de tensions qui les obligent à se densifier pour résister à la contrainte :

. La tension de la gravité : comment tu tiendrais debout s’ils ne résistaient pas au poids de ton corps, tiré vers le bas ?

. La tension musculaire : pour que tu puisses bouger, ils doivent résister à la traction des muscles.

Ce principe de résistance de l’os nous explique pourquoi l’exercice physique est essentiel !

Plus les os sont sollicités, plus ils se densifient ! Et l’exercice physique est d’autant plus efficace pour les os qu’il s’accompagne d’impacts, comme le saut, la course, la marche. 

A l’inverse, on comprend mieux pourquoi les astronautes subissent une perte osseuse dans l’espace : faute de contrer la gravité, les os se mettent au repos et perdent en densité.

 

Et si on se rappelait quelques mots clés sur l’utilité des os ? 

  • LE CINTRE / os = solidité
    Rien de mieux pour nous soutenir dans la vie, et nous aider à nous maintenir debout.

  • LE COFFRE FORT / os = protection

Le crâne, est là pour protéger le cerveau et les yeux comme un casque très résistant.

La cage thoracique l’accompagne pour protéger cœur, poumons, estomac, foie et vaisseaux sanguins prioritaires. Sans oublier les vertèbres qui entourent la moelle épinière.

  • LE LEVIER / os = flexibilité.

Ils sont dotés d’un mécanisme de levier incroyable : les articulations. Chaque os comporte des points d’attache auxquels les muscles se fixent par des tendons. En se contractant les muscles vont tirer sur les os et les articuler en une multitude de mouvements dans lesquels va se jouer une alchimie incroyable faisant intervenir poids, équilibre, coordination.

  • LA MACHINE...NON PAS A CAFÉ MAIS A CELLULE / os = vie

Les os comportent en leur sein une usine qui marche à plein rendement pour fabriquer nos précieuses cellules sanguines. Comme un trésor bien caché, la moelle, amas de tissus graisseux qui existe dans certains os (à ne pas confondre avec la moelle épinière), produit chaque jour des milliards de cellules sanguines (globules rouges, globules blancs et plaquettes)

  • LE GARAGE / os = stockage

Les os sont une réserve minérale : 99% du calcium du corps – 50 à 60 % du magnésium - 85% du phosphate. Les apports extérieurs dans l’alimentation sont indispensables pour maintenir ces réserves.

 

Et le calcium alors, on en parle maintenant ?

Oh que oui ! Minéral le plus abondant du corps humain, il se trouve en effet principalement dans les os.

1/ Le calcium sert à des tonnes de trucs essentiels, principalement :

. Solidité et rigidité des os, dureté des dents

. Contraction musculaire cardiaque et excitabilité neuromusculaire

. Conduction nerveuse

. Coagulation du sang

2/ Le calcium va et vient dans le corps

Le corps va constamment jouer avec le niveau de ses réserves (homéostasie) : déposer le calcium dans les os ou en retirer. Imaginons en effet l’os comme un sac souple qui se remplit ou se vide en calcium et donc grossit ou se vide selon les besoins du corps...

  • Si le corps a besoin de calcium, le cerveau va envoyer un message chimique (parathormone) pour inciter les os à se décomposer un peu afin de libérer un flux de calcium de l’os vers le sang. Cela évidemment tend à les affaiblir d’où l’importance d’apporter des sources de calcium extérieure au corps (par l’alimentation notamment)

  • A l’opposé, si le sang signale qu’il a trop de calcium (son excès pouvant provoquer des calculs rénaux) un autre messager chimique (calcitonine) va signaler aux os d’arrêter de se décomposer pour limiter l’arrivée du calcium dans le sang.

Preuve que l’os est bien une matière vivante qui change constamment de forme !

 3/ Le calcium a des amis très proches :

D’autres vitamines :

  • La vitamine D (produit par la peau en se servant des rayons ultraviolets) est primordiale pour que le calcium soit bien assimilé et qu’il se fixe sur les os. Or nous en manquons presque tous – les médecins recommandent de prendre de la D3 tout au long de l’année pour les personnes de plus de 65 ans, aux enfants et adolescents, femmes enceinte, toutes les autres peuvent peut-être se contenter d’en prendre uniquement en hiver. (Testez donc le taux de votre vitamine D chaque année afin d’éviter des carences)

  • La vitamine K stimule la capture du calcium

  • La vitamine C évite la perte osseuse

Des minéraux :

  • Le phosphore

Il est associé au calcium pour la santé des os et des dents (carence rare mais on le trouve dans la levure de bière et le germe de blé, le quinoa, les légumes secs)

  • Le magnésium

Il permet de réguler la teneur en calcium dans les os. Ainsi, il contribue fortement à la prévention de l’ostéoporose (diminution accélérée de la masse osseuse) et des risques de fracture. Il participe aussi à la contraction musculaire.
La carence en magnésium est fréquente. Dans l’alimentation, on le trouve dans les sardines à l’huile, les fruits de mer, les oléagineux, les céréales complètes, les légumes et fruits crus, le chocolat (70% cacao minimum)...

La carence est souvent due au stress, à la fatigue, au surmenage MAIS AUSSI aux engrais chimiques qui appauvrissent nos aliments en magnésium. Ainsi, juste pour bien l’avoir en tête :

. un melon des années 1980 contient trois fois moins de fer et deux fois moins de magnésium qu'un melon de 1930 ;

. une carotte des années 1980 contient quatre fois moins de magnésium et de cuivre qu'une carotte de 1930 ;

Mais qu’en est il donc en 2021 ?!?..

Des protéines

Elles sont tout aussi utiles car elles agissent sur le renouvellement osseux et préservent les muscles qui maintiennent les os en place. Il est recommandé de manger 0,8 grammes par jour par kilogramme de poids corporel. Donc si vous pesez 75kg, il convient de manger 75kg x 0,8 gr. de protéines quotidiennement, répartis sur la journée.

 

4/ Le calcium a aussi des ennemis mal intentionnés :

  • Les aliments hyper acides lorsqu’ils sont en trop grandes quantités :

-       viandes, surtout grasses et lourdes : porc, lard, gibier ; 

-       graisses saturées et/ou trans : margarine, huiles, fritures, beurre rissolé ; 

-       faux sucres et « farineux » : bonbons, pâtisserie, etc. ; 

-       fruits acides : groseilles, cassis, fraises, tomates et autres fruits non mûrs ; 

-       légumes acides tels que les épinards, l’oseille dont les acides précipitent le calcium   sous forme de sels résiduels appelés oxalates.

-        boissons acidifiantes (vinaigre, citron, limonade à l’acide citrique, jus de fruits acides, vins blancs...)   

  • mais moins connu, le calcium n’aime pas non plus les aliments hyperalcalins !!

-       Attention aux abus des végétaux cuits à l’étouffée (erreur de croire que l’excès de minéraux recalcifie nécessairement) ;

-       Attention aussi aux régimes exclusifs tels que le végétalisme, le fruitisme, etc…. qui n’aident pas à la fixation du calcium dans l’intestin.

  • le stress : à savoir le surmenage, l’énervation, les chocs psychologiques, l’anxiété

  • la sédentarité : inactivité musculaire

  • le manque de sommeil : le corps ne fait pas son boulot  d’équilibrage

  • le sel : il favorise l’élimination du calcium par les urines et peut déclencher des calculs rénaux (2,5G de sel fait perdre 15mg de calcium) (acide chlorhydrique)

 

5/ Et alors, comment fait-on pour maintenir son taux de calcium ?

  • On privilégie un régime alimentaire varié, à base de TOUTES les sources de calcium 

L’essentiel, est de veiller à se procurer quotidiennement 1 à 2 bonne source de calcium. Après, selon ses goûts et son état de santé, à chacun de choisir au menu légumes, fruits, eaux, produits de la mer... ou même laitages.

  • On n’oublie pas la précieuse vitamine D3

Le soleil, si on le consomme toujours avec modération, est votre meilleur ami. Sinon vous pouvez en trouvez dans l’huile de foie de foie de morue.

  • On y va “molo” sur le sel

 

6/ Et les produits laitiers, on ré-ouvre le débat ?

Avant de bannir sans concession les produits laitiers de son alimentation (sauf cas de force majeure bien sûr, reconnu, testé et approuvé par examens), et/ou de penser aux compléments alimentaires, il est utile de se rappeler 3 principes :

  • La teneur en calcium d’un nutriment n’est pas le seul critère à prendre en compte : la notion de biodisponibilité est aussi primordiale. Ainsi, certaines sources végétales (les brocolis par exemple) ont, en effet, une meilleur biodisponibilité que sources animales (mais par contre elles devraient être consommées en nettement plus grande quantité pour arriver à un ratio quantité/biodisponibilité plus favorable.

  • Si l’on ne souhaite pas consommer de produits laitiers pour diverses raisons (éthique, intolérance), il convient de penser à mettre en place une diversification compensatoire pour s’assurer l’apport en calcium

  • Le calcium pris sous forme de complément alimentaire est moins bien assimilé. Cela est dû à l’« effet matrice » : le calcium dans un aliment ne vit pas tout seul mais agit de concert avec d’autres nutriments. Le prendre isolément, sans ses meilleurs amis, change la donne ! Il ne se fixe pas forcément sur les os, une partie pouvant se déposer par exemple sur les artères.

 

Et les maladies articulaires, est-ce assez clair ?

Arthrose ou arthrite ? En effet si, dans les 2 cas, la gêne est là, la cause est différente :

  • L'arthROSE  = problème de mécanique, dû souvent à l’usure !!

Explications : le cartilage s'amincit et ne remplit plus son rôle de facilitateur de mouvements. La production de liquide synovial, qui sert de lubrifiant, s'amoindrit. Lors du mouvement, les os constituant l'articulation se frottent l'un à l'autre sans la protection du cartilage.

Symptômes : les douleurs surviennent le jour, elles augmentent lors de l'effort, sont plus importantes en fin de journée et calmées par le repos.

Causes : la fréquence augmente avec l'âge et certains facteurs la favorisent : le surpoids, un traumatisme, parfois une anomalie anatomique. Une simple radiographie suffit à porter le diagnostic lorsqu'elle montre des ostéophytes (ou "becs de perroquet » : ce surplus d’os s’explique par le fait que l’os dont le cartilage est alétéré essaie de se réparer en... reconstruisant de l’os !).

Réponses : le maintien d'une activité physique régulière (y compris sportive) est fortement conseillé. Cependant, certaines activités sportives intenses pratiquées à un niveau de compétition sont identifiées comme de potentiels facteurs de risque d’arthrose.  De plus, lorsque l'arthrose est installée et déjà importante, il est utile de choisir les sports qui sollicitent le moins les articulations arthrosiques (cyclisme, natation et marche). Les sports qui imposent des changements d'appui brutaux et des réceptions violentes sont fragilisant et à éviter.

  • L'arthRITE = problème d’inflammation

Explications : c’est une inflammation de la membrane qui entoure l'articulation qui produit des substances (quinines) qui la détruise. C'est un terme général qui regroupe de nombreuses pathologies : polyarthrite rhumatoïdespondylarthrite ankylosantegoutte, chondrocalcinose.

Symptômes : les douleurs surviennent plutôt au repos (la nuit). Les articulations nécessitent un "dérouillage" matinal, le temps qu'elles s'échauffent et que la raideur passe. Les douleurs sont aigües et chroniques et peut s’accompagner de fatigue et fièvre.

Causes : elles sont  diverses, infectieuses (germes), auto-immunes, métaboliques (comme la goutte avec des dépôts d'acide urique).

Réponse : le traitement de l'arthrite dépend de sa cause.

Petit mémo facile pour se rappeler la différence entre les 2 : tu le sais sûrement, les noms en « ITE » sont le signe de l’inflammation (tendinite, gingivite, bronchite, appendicite...)

 

Et savez-vous que le stress et le squelette ne s’articulent pas très bien ?

Rappelons ce qu’il se passe quand le corps subit un stress. Face à une situation risquée, plusieurs hormones boostent votre organisme pour vous aider à surmonter le danger :

ü  La plus connue d'entre elles est l'adrénaline.
Surnommée "l'hormone guerrière", elle mobilise toute votre énergie disponible et aiguise instantanément vos sens.
Ses effets sont instantanés = poumons, gorge et narines s’ouvrent pour laisser entrer plus d’air, les sens s’aiguisent, les pupilles se dilatent...

ü  La moins souvent évoquée est le cortisol.

C’est «l’hormone espionne » aux effet beaucoup moins perceptibles mais considérables.

En dehors de toute notion de stress, elle maintient l’équilibre énergétique du corps. Le cycle de sécrétion du cortisol atteint un pic le matin pour diminuer lentement au cours de la journée (le fameux coup de barre de l’après-midi, c’est lui !)

Mais, en cas de stress, elle est produite en masse (par les glandes surrénales, sur les ordres de l’hypothalamus) et son rôle principal est de libérer de l’énergie à partir des réserves de l’organisme.

Or la production intense de cortisol va avoir une action sur les os !

Nous l’avons vu, les activités de destruction/construction des os sont normalement équilibrées. Ces activités sont complexes et dépendent de nombreux facteurs (Vit D, hormones sexuelles et thyroïdienne...) mais le cortisol est un de ces facteurs ! En excès il a :

ü  Une action directe : il diminue l’activité des ostéoblastes, ces cellules qui permettent de construire de l’os. Conséquence : l’os se détruit

ü  Une action indirecte : Il diminue l'absorption intestinale de calcium et augmente son élimination au niveau du rein. Conclusion, pas assez de calcium pour les os.

Les conséquences ne sont évidemment pas anodines :

- Chez l'enfant, on peut observer un ralentissement de la croissance des cartilages et de la formation de l'os. 
- Chez l'adulte, c’est la porte ouverte à l’ostéoporose.

Pour bien comprendre les risques que nous courrons tous aujourd’hui avec cette hormone cortisol, il faut faire la part des choses.

La montée du cortisol est la réponse biologique archaïque au stress depuis la nuit des temps. En ce sens elle est normale et nécessaire. Les taux de cortisol reviennent logiquement à la normale dès la situation dangereuse résolue.

Malheureusement, ce qu’il faut savoir, c’est que le corps ne se contente pas de produire du cortisol uniquement dans les situations dangereuses (qui se trouve face à un lion aujourd’hui !) Il le fait également dans toutes les situations de « désagrément » au quotidien :  si t’es coincé dans les bouchons, si t’es stressé au travail, si tu as peur d’un entretien ou d’un examen...bref, scanne ta vie et tu verras qu’aujourd’hui, dans ta vie mouvementée, toutes les occasions sont bonnes pour que Mr cortisol fasse « coucou me revoilou » !

Or quand les taux de cortisol restent élevés et prolongés très longtemps, cela compromet tous les processus de reconstruction du corps et de réparation tissulaire (os, peau, muscles, articulations, système immunitaire et psychisme).  Si jamais ta vie se résume à une suite de crises (ou du moins que tu éprouves cette sensation), alerte : ton corps sécrète  certainement du cortisol en permanence. Pas de panique, se poser la question, mettre de la conscience sur sa vie, ce sont déjà 2 premiers pas pour revenir à l’équilibre.

  

Enfin, savez-vous que notre squelette nous envoie des sms ?

1/ « J’en ai plein le dos » 

L’expression « avoir le dos solide », qui signifie avoir des ressources est significative. Notre dos « porte » toute notre vie. Lorsqu’il nous fait souffrir c’est peut-être notre vie qui commence à vaciller, à se fragiliser, à perdre ses fondations.

Mal de dos et inquiétudes/ruminations sont étroitement liés. Mais le dos c’est long ! Chaque partie a une symbolique différente :

•       Bas du dos = ce que l’on supporte - sécurité

N’est-on pas en train de vivre quelque chose que l’on a du mal à assumer ou supporter ?

On nous en demande trop et on n’arrive pas à l’exprimer ? Aurait-on envie de changer de direction ? De prendre un nouveau départ ?

•       Milieu du dos = relatif à l’enfance – affection soutien

Quelque chose nous étouffe et nous emprisonne. Peut-être aussi sommes nous en manque de repère, nous avons dévié de notre axe et le chemin que l’on a pris ne nous paraît pas adapté. Cela nous fait peur, notre dos nous signale que nous nous éloignons de notre route...

Aurions-nous besoin de plus de confiance, de soutien, d’affection ? D’être rassuré ?

•        Haut du dos = les autres, l’avenir

Arrêtons peut-être de vouloir porter les soucis des autres en plus des nôtres ?

Ouvrons notre horizon, peut-être nous ne voyons qu’un chemin alors que d’autres sont possible, apprenons à lâcher prise.

2/ Ça bloque côté hanches et bassins

Le siège de notre posture, une symbolique forte : celle du pouvoir, de la transmission

En face de n’importe quel stress, notre bassin instinctivement se bloque, il perd en souplesse, il nous « fixe », coupe notre élan.  

Aurais-je l’impression de ne pas pouvoir faire ce que j’ai envie de faire ou de mener mes projets ? Qu’est-ce qui m’en empêche ? Aurais-je envie de m’échapper ? De ne pas être là où je suis ? Suis-je « dans la bonne posture » donc à ma place ?

Le bassin connecte nos jambes au tronc, il nous permet d’avancer dans toutes les directions. Suis empêché ou prêt à aller de l’avant ? Ai-je assez d’autonomie ou d’indépendance ? Suis-je dans une période d’indécision « j’y vais ou j’y vais pas ? Ai-je assez confiance en moi ? Mais aussi ai-je assez confiance aux autres pour m’aider à avancer. Ai-je tout simplement envie inconsciemment de procréer ??

3/ Et quand c’est pas le pied ...

Nos pieds ont une double identité

·       Force

Mes pieds sont mon ancrage dans la vie (je sais où je pose les pied).  Le pied créé une trace, une empreinte

·       Vulnérabilité

Tomber aux pieds de quelqu’un, perdre pied : c’est perdre sa posture d’adulte. Rappelons-nous les mythes : le talon d’Achille, le colosse d’airain aux pieds d’argile.

 Ai-je des doutes sur la façon de me positionner dans ma vie et de prendre contact avec mon environnement ?

 

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